Quand un batteur d’exception s’allie à un pianiste de talent ça donne LéNo un duo jazz épatant sous influence de rythmes caribéens envoûtants

Les rencontres fortuites sont parfois les plus intéressantes, et c’est réellement par hasard que j’ai été amené à croiser le batteur Arnaud Dolmen qui sort un nouvel album intitulé LéNo en compagnie du pianiste Leonardo Montana.

C’est au concert qu’a donné Joe Chambers batteur, percussionniste, vibraphoniste et pianiste américain, – qui est un des batteurs maison de la firme Blue Note qui officia avec des grands noms du jazz comme Wayne Shorter, Archie Shepp, Charles Lloyd ou Charlie Mingus pour n’en citer que quelques uns – au Jazz Station à Bruxelles le 7 avril dernier que ma route a croisé celle d‘Arnaud Dolmen.

Impressionné par le jeu précis, aérien et inventif du jeune batteur, je décidais alors d’aller le trouver à la pause pour lui dire tout le bien que je pensais de sa prestation.

Sachant alors que je représentais un media, il décida de me filer un exemplaire promo de son nouvel album, le bien nomme LéNo, espérant que j’y jette une oreille attentive. Le disque resta en attente sur mon bureau un long moment sur une pile « à écouter « ,  jusqu’à il y a peu où j’eu un peu de temps pour le découvrir et m’enthousiasmer à son écoute.

Arnaud Dolmen, 38 ans, et d’origine guadeloupéenne fut considéré en 2021 par Jazz Magazine comme un des cinq meilleurs batteurs en France et fut lauréat du prix Révélation aux Victoires du Jazz en 2022.

(c) Jean-Pierre Vanderlinden

Avec ce nouvel album il s’associe au formidable pianiste d’origine brésilienne Leonardo Montana pour une rencontre musicale dans le plus simple apparat, et douze titres durant lesquels le duo propose un mélange étonnant et rythmé où les inspirations des deux musiciens s’enchevêtrent avec bonheur pour nous plonger dans leur univers aux rythmes caribéens envoûtants du Gwo Ka. Le tout réhaussé par quelques choeurs bienvenus sur quelques titres.

photo de l’album promo par JP Vanderlinden

On ressent à l’écoute de l’album une belle complicité entre les deux musiciens, qui visiblement sont aussi amis dans la vie, c’est une évidence.

LéNo est un travail abouti qui mélange jazz traditionnel et influences des îles avec virtuosité et une grande sincérité qui émane de ses interprètes, qui jouent avec leurs instruments certes, mais nous révèlent aussi une bonne part de leurs âmes.

Un disque humain et réjouissant, à ne pas manquer !

Jean-Pierre Vanderlinden

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