Doowy et sa french pop lumineuse et dansante ont illuminé l’Orangerie du Botanique

Vendredi dernier Doowy se produisait pour la première fois sur la scène de l’Orangerie du Botanique, après avoir quelques mois plus tôt conquis et électrifié une Rotonde sold out. Malgré quelques petits couacs techniques indépendants de sa volonté, la nouvelle étoile belge de la french pop colorée y a livré une prestation mémorable et bourrée d’énergie.

Doowy, Thibaud Demey à la ville, ça fait un bail que je m’y intéresse.

Tout d’abord via son premier groupe rock Idemm qu’il avait formé avec son frère, et qui a publié un album en 2010 sur le label Monzoo du regretté Mario Guccio. C’est à cette époque, après avoir écrit une critique favorable de ce disque, que j’ai fait connaissance avec l’artiste et son clan.

Ensuite Thibaud a continué sa route artistique en tant qu’ingénieur du son, guitariste de Lost Frequencies, ou encore producteur et musicien de Mustii, avant de se consacrer à sa carrière solo. Notre dernière brève rencontre date d’ailleurs de 2016 en backstage du premier Cirque Royal de Mustii.

Révélé au printemps 2021 avec L’eau du bain, ce premier titre lui permet d’être sélectionné dans la catégorie Artiste Découverte par les radios francophones publiques. Depuis Doowy trace sa route et de bien belle manière en nous proposant sa french pop irrésistible et superbement écrite, véritable coup de fraîcheur dans ce monde morose.

C’est fort de son nouvel EP Pastel Sunset, véritable petite pépite pop, que Doowy déboule sur scène devant une Orangerie plus que bien remplie d’un public à l’image de ses chansons, coloré et enthousiaste, qui lui fait un magnifique accueil.

Sans perdre une seconde, le jeune homme se donne à 1000% et fait preuve d’une grande générosité sur scène. Manifestement ravi d’être là et de retrouver la scène il va très vite transformer la salle en discothèque géante, arborant sans cesse un sourire communicatif.

Impossible de résister à des titres comme L’Eau du bain, Premières fois, Saint Jean, Le Film, Déraille, Tant que c’est toi, Trente Ans, J’aurais pu, le touchant Mon étoile, l’irrésistible hit Soirées Tropicales durant lequel le public balance ballons et baudruches sur scène et dans la salle, une version étonnante d’un titre de Clo Clo, ainsi que Over, Bully, et Fragile.

On se rend vite compte que ce gars là a le chic pour vous pondre des mélodies incontournables et des hits en puissance qu’on a envie d’entendre et réentendre en boucle. Et puis cette touche disco retro épatante fait réellement mouche, et il s’offrira aussi une petite descente dans le public au plus près de ses fans.

Notre homme nous a aussi concocté quelques surprises avec des invités spéciaux comme la chanteuse Charles venue partager la scène avec lui, ainsi que son amie Jenna Boulmedaïs, qui a également assuré sa première partie ce soir, pour un duo émotion.

En rappel Coule Encore et Te Plaire clôturent de belle manière un set qui malgré quelques petits ennuis de son – qui seront bien vite oubliés et durant lesquels le public fut plus que solidaire avec l’artiste – a fait mieux que tenir ses promesses.

Il est certain que Doowy a la perspective d’une belle carrière devant lui, car il occupe une place à part dans le paysage musical de la pop actuelle et use de vraies valeurs comme le talent, la sincérité et la générosité, qui à moyen ou long terme s’avèrent toujours payantes.

Doowy est bien lancé aujourd’hui sur les rails du succès, il ne tient plus qu’à vous de continuer à le pousser fortement dans le dos car il le mérite amplement !

En tout cas chez Branchés Culture, on y croit !

Jean-Pierre Vanderlinden / Photos Fabian Braeckman

 

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