Thomas Frank Hopper a fait vibrer le W:Halll avec son blues rock à l’énergie contagieuse !

C’est dans la Salle Fabry du W:Halll affichant « Sold Out » que Thomas Frank Hopper est venu samedi dernier présenter son nouvel album Paradize City.

(Etant moi même présent à un autre événement à Forest National ce jour là, c’est Pierrot Destrebecq qui a représenté Branchés Culture au Whalll, et il vous offre son compte rendu du concert ci après.)

Multi-instrumentiste de talent doué d’une belle voix claire et puissante, TFH a fait le show et a,mis une ambiance de feu durant deux bonnes heures, alternant guitare classique, lapsteel ou Weissenborn.

Auteur, compositeur et interprète il veut retrouver dans ses œuvres les racines blues / rock des artistes qu’il a entendu dans sa jeunesse que ce soit en Afrique ou aux Etats-Unis, partout où l’appelait la profession de son père.  Il est aussi un puriste qui refuse les artifices comme l’autotune, et utilise pour ses guitares un amplificateur à lampes.

Le son est pur, net, tranchant, et les sonorités mélodieuses, pas de bourdonnements, de dissonances, de surcharges, c’est tout simplement beau et plaisant.

Thomas aime son public et le lui fait savoir. Le public et le band ne font qu’un dès le premier titre. Tous ont le sourire aux lèvres et l’ambiance monte encore d’un cran lorsqu’il annonce la présence à ses côtés de celle qu’il admire depuis longtemps, à savoir Beverly Jo Scott, pour interpréter avec lui le magnifique « Mississippi ».

Il dit être très honoré de pouvoir chanter avec elle un titre de son répertoire, « One Shot Shy » sorti en 1993 sur l’album Mudcakes,  sur quoi BJ fait remarquer qu’elle est ravie de chanter avec ces jeunes artistes un titre qu’elle a composé alors  qu’ils n’étaient pas nés. De la rencontre de ces deux générations est né un moment d’intense émotion.

Le band reprend ensuite la main de façon magistrale. Thomas est assisté dans ses œuvres par des musiciens professionnels de premier choix: à la guitare le magnifique Diego Higueras, caché derrière ses fûts nous trouvons Nicolas Scalliet, le chevelu barbu qui joue de la basse est Jacob Miller et à l’orgue Hammond, le magicien du clavier Maxime Siroul. Tout ce beau monde prend manifestement un plaisir intense à faire de cette soirée un événement inoubliable, et ils y ont réussi.

A revoir très vite.

Pierrot Destrebecq / Photos Fabian Braeckman

 

Tracklist du jour :

Back To The Wild – Paradize City – Dirtycious – Come Closer

A Song For The Devil – Chimera – Bloodstone – Tales From The Rails – Crazy Mojo

Mississippi (with BJ Scott) – One Shot Shy (With BJ Scott) – Tomb Of The Giant – April Fool

Troublemaker – The Sinner – Savages

Dog In An Alley – Tribe – Till The Day I Die

 

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