S’enrichissant durablement d’un troisième jour, avec déjà de belles têtes d’affiche dès le vendredi, le festival Les Solidarités a fait son grand retour sur les hauteurs namuroises – la citadelle que l’événement devra quitter quelques années, dès l’année prochaine, en raison de travaux – avec la foule des grands jours, ces 26, 27 et 28 août. Sur les deux scènes, séparées par quelques volées de marches qui font mal à la longue (mais quand on aime, on ne compte pas les kilomètres à pied qui usent les souliers), quelques-unes des vedettes francophones (très peu d’anglais, cette fois) les plus populaires du moment ou depuis plusieurs décennies se sont réparti le boulot de chauffer un peu plus une foule familiale et bon public, avec des textes, souvent engagés, et l’art de faire la fête dans des genres variés, pop, rap, slam, musique du monde, chansons pour enfants…
Et quand une pause s’impose entre deux concerts, les stands plus engagés ou plus ludiques (le manège à balançoires, le skate, les jeux en bois…), sans oublier les bars et un décor fait de béton, de curiosités patrimoniales (le stade des jeux, le théâtre de verdure), d’éléments modernes (le pavillon de Milan devenu un lieu d’exposition de pointe) et d’un parc plus boisé accueillent les festivaliers de tous âges.
Notre photographe Alice Delchambre y a traîné ses guêtres et ses boîtiers durant les trois jours du festival. Vendredi et samedi, elle a pu voir Moji x Sboy, Ico, Hoshi, Grand Corps Malade et Gauvain Sers ainsi que Poupie (photos à venir dans l’article suivant, après… validation, là encore), Benjamin Biolay et Clara Luciani (validation là aussi).
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