Nouvelle production de Disneynature, créé il y maintenant dix ans, le documentaire Blue a nécessité pas moins de deux ans et demi de travail, dont plus de trois cent cinquante heures de postproduction. Comme pour les autres films du label, une partie des bénéfices sera versée à des projets de préservation ou de recherche.
Note: 13/20 (Vu au cinéma Caméo des Grignoux)
Résumé: Blue, le nouveau film Disneynature, est une plongée au cœur de l’Océan pour découvrir, comprendre, aimer un monde encore mystérieux et surprenant. Un monde où la nature invente des couleurs, des formes et des sons merveilleux. L’Océan est unique, seuls les hommes le mettent au pluriel. Il est partout, recouvre plus de 70% de la Terre et donne à notre maison sa couleur et son nom: la planète bleue. Dans cet environnement somptueux et fragile, les dauphins seront nos guides pour partager cette grande histoire de l’Océan qui est celle de nos origines et notre avenir. Une histoire universelle qui résonne en chacun de nous.
Voilà maintenant dix ans que Disneynature conscientise le large public familial avec ses documentaires animaliers, que ça soit autant à l’aide d’images stupéfiantes filmées par des professionnels, que part l’aspect éducatif de leurs messages. Certes, l’aspect commercial est ici visé, mais il est aussi (et surtout) question de récoltes de fonds nécessaires pour la protection de la nature filmée, dans son habitat naturel.
« Blue » nous immisce dans un voyage océanique aux quatre coins du globe, à la rencontre de Blue, un jeune dauphin, et personnage principal de ce documentaire fictif narré par la tendre et douce voix de Cécile de France. Le terme « personnage » est ici utilisé, car même si Blue est un animal, la voix-off nous raconte ici en images son initiation au fil de son parcours du combattant, tout en nous emmenant aux côtés d’autres espèces aquatiques menacées, telles que les baleines, ou le récif corallien. Les deux co-réalisateurs Keith Scholey et Alastair Fothergill nous rappellent ainsi l’importance de l’Océan, l’équilibre qui s’y joue, et filment ses lieux avec une beauté incommensurable.
Après des centaines d’heures de postproduction, l’équipe derrière ce travail titanesque a ainsi retenu et monté le fruit de leurs inédites prises de vues, pour alors nous livrer une compilation, tout en continuité, d’instants de vie de cette faune sans laquelle nous n’existerions pas. Comme devoir de sensibilisation et d’émerveillement par les images, et les mots qu’il emploie, « Blue » réussit alors son pari haut la main, tout en nous comptant une histoire initiatique graduelle qui vaut son pesant d’attachement, étant donné notamment l’utilisation de caméras immersives et proches des animaux filmés, mais aussi une jolie musique accompagnatrice composée Steven Price.
Et cerise sur le gâteau: le spectacle final qui nous est offert est juste hallucinant. Nous vivons décidément sur une merveilleuse planète bleue, d’où la nécessité de la protéger!
Toutes les critiques de Julien pour l’année 2018, ça se passe également par là !