Ce mercredi, Typh Barrow montait sur sa première scène de 2018 avec Classic 21 pour le lancement de son tant attendu album RAW. Ce nouvel opus reprend 16 morceaux entièrement écrits et composés par Typh, toute seule. Le dix-septième morceau étant une reprise du monument bien connu des Animals, The house of the rising sun. Chanson qu’elle affectionne particulièrement et qui, réinterprétée en piano/voix, s’avère être un merveilleux voyage. Cet album, la Bruxelloise a pris le temps de le composer sans précipitation afin de réaliser son rêve de petite fille comme elle aime le dire.
Texte et photos d’Axel Tihon alias Phta Photo
Cet album, ce vinyle, on ne peut pas classer dans une catégorie et on ne le veut pas car ce serait une erreur. Il y a du son de tout genre, les arrangements orchestraux se faisant principalement avec ses musiciens (Fabio Zamagni à la batterie, Guillaume Vierset à la guitare, Félix Zurstrassen à la basse). On y retrouve du jazz, du blues, du reggae… bref; de quoi ravir nos oreilles et nous emmener, suivant nos sensibilités, vers des univers différents comme les couleurs du ciel. Avec ou sans taboo, Typh agence les mots, l’un après l’autre, pour mieux raconter les joies, les passions, les moments plus difficiles mais toujours avec une sérénité et un enthousiasme qui lui sont propres. Passionnée par la musique et entourée de sa petite famille musicale de « cross-fingers », elle nous donne le meilleur à chaque fois qu’elle monte sur scène, par la qualité de sa voix si particulière et par l’ élégance qui font la chanteuse.
Le showcase était plus que parfait. La chanteuse n’a pas oublié de se souvenir de Mario Guccio, le chanteur de Machiavel décédé bien trop tôt il y a quelques jours, avec une reprise simple mais efficace de « Fly » qui a ému toute la salle, l’espace d’un instant .
Le concert se termine par une standing ovation et une rencontre avec les fans avec qui elle partage un petit mot, un selfie souvenir et aussi, en remerciement ou juste par naturel, un extraordinaire sourire.
Bonne route à Typh Barrow, ses musiciens et son extraordinaire manager producteur, François Leboutte, sans qui, comme le veut la formule, rien ne serait possible .
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