Les Solidarités, tout en couleurs et en chaleur !

Ces 27 et 28 août, la saison des festivals se clôturait (enfin vous savez qu’officieusement, ça continue de plus belle) en beauté au cœur de l’auguste Citadelle de Namur. Les Solidarités ont accueilli, sous un soleil de plomb, près de 43 000 festivaliers. Retour, en images et en mots, sur une édition record qui aura charmé bien des solidaires tant par son éclectisme que son engagement.

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Samedi, de la chaleur, du feu et du vent ! 

La canicule avait été annoncée, et les météorologues ne s’étaient pas trompés, car c’est sous un soleil d’acier trempé (de sueur) que nous arrivons sur le magnifique site de la Citadelle en ce début d’après-midi. Les Kids United sont en train de se démener sur la scène de l’esplanade. L’ambiance est déjà au rendez-vous, le répertoire de ces jeunes ados est large allant de medleys disney à l’incontournable Chandelier de Sia. Mais, sur cette grande plaine baignée par le soleil,  les premières syncopes assaillent déjà un public venu en nombre.

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© Benoit Demazy

Déjà, il est temps de chercher l’ombre du côté du théâtre de verdure où un rappeur issu de la nouvelle scène française s’apprête à se produire. C’est un artiste prolifique, il a du talent, une plume à la fois intelligente et acérée, son premier album Bleu Noir, est une véritable réussite ; j’ai nommé Georgio. Celui-là même qui avait mêlé sa voix à celle de Fauve sur le morceau Voyou. Les plus courageux se sont massés devant la scène, pour les autres, ils assiègent la moindre parcelle d’ombre, conférant à ce théâtre une configuration étrange où le public se trouve cantonné uniquement à l’ombre. Soit, Georgio peut enfin monter sur scène, acclamé. Accompagné par son ami de longue date, Sanka. Il a la fragilité d’un conquérant lorsqu’il entonne Jeudi Gris pour ouvrir le bal. Il nous parle plus tard de Malik, un texte encore plus percutant lorsque ce jeune homme au visage encore juvénile nous le déclame en direct. Il nous conte aussi l’histoire d’Anatole son frère, scandant sans cesse cette même phrase comme pour nous en convaincre ; les rêves sont faits pour être réalisés !

© Benoit Demazy
© Benoit Demazy

Le concert bat son plein, la chaleur faisant son oeuvre, les machines de Georgio trinquent. Un des ordinateurs enchaîne même les bugs, allant jusqu’à balancer un son du prochain album du rappeur (Héra, sortie prévue le 4 novembre prochain). Georgio entonne alors une chanson a capella plutôt étonnante… Mort aux vaches! Morts aux condés! Viv’ les enfants d’Cayenne, à bas ceux de la sûr’té. La célèbre chanson anarchiste d’Aristide Bruant, populaire au bagne de Cayenne au début du XXème siècle. Le public l’accompagne, tous n’ont sans doute pas compris la référence. Georgio terminera alors ce concert épique par une nouvelle chanson, Héra, à paraître sur son deuxième album. Une petite pépite qui ne donne qu’une seule envie, découvrir ce prochain opus !

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© Benoit Demazy

Sur la scène de l’Esplanade, c’est au tour d’Alpha Wann de se produire, le meilleur rappeur français selon son pote Nekfeu. L’ambiance est là mais nous ne nous éternisons pas dans le public tant la chaleur est encore écrasante. Nous migrons vers le théâtre de verdure pour découvrir Baloji, un de nos artiste belge les plus estimés en dehors de nos frontières. Une belle rencontre,  tout en exotisme et vibrante de simplicité !

© Simon Fusillier – Skuds

Mais déjà, alors que la touffeur se fait tout doucement un peu plus supportable, un grand rappeur s’apprête à embraser la scène de l’esplanade, un artiste aux multiples casquettes que nous admirons depuis de nombreuses années. Abd Al Malik nous a offert il y a un an un album presque futuriste, empreint d’une identité forte peu commune au sein du rap français, et produit par un ponte de l’électro à savoir Laurent Garnier.

Lorsque Abd Al Malik déboule sur scène, il est acclamé en héros. Si le public pourrait être un peu plus étoffé, nul doute que celui-ci est près à vivre un grand moment en compagnie de ce personnage atypique, adulé par certains, détesté par d’autres. Ce concert est placé sous le signe de la nouveauté puisque le rappeur nous présentera un bon nombre de titres de son cinquième album solo, mais quels titres ! Il rappe avec hargne, ses mots viennent du cœur et il ne peut que toucher par toutes ses interventions. « Ceci n’est pas un concert, c’est une rave… party ». Une revendication qui surprent mais l’alliance du rap et de l’électro cartonne, donne même parfois des frisons. Le slameur nous emmène tout de même à Gibraltar, étape obligée. A la manière d’un brillant interprète il nous emportera également avec une passion des plus envoûtantes dans son slam Les Autres. Mais le point culminant de ce concert, à mon goût un peu trop court (et pour cause, le rappeur n’a fait que 50 minutes de concert en lieu et place de l’1h15 prévue), se glisse sans aucun doute dans les dernières minutes lorsque l’artiste rendra hommage à Daniel Darc par sa chanson éponyme issue elle aussi de Scarifications. Sur l’écran, derrière le rappeur, une image prend forme derrière lui, une photo de lui et de son frère, comme il se plaît à l’appeler. Si seulement tu savais la taille de mon âme…

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© Benoit Demazy

Le temps passe vite en cette première journée et, 19h à peine sonné, voici qu’un public déjà nombreux s’amasse devant la scène de l’esplanade. C’est un autre rappeur qui s’y produira dans une heure à peine. Un jeune artiste talentueux, au succès retentissant. Un véritable phénomène ; Nekfeu. Faisant de nombreux adeptes parmi les ados et les jeunes adultes, c’est justement eux qui sont au taquet, prêts à assister à un concert d’une de leurs idoles. Il faut avouer que nous aussi, nous l’attendons avec impatience cet artiste qui nous avait fait vivre un grand moment à l’Ancienne Belgique !

20h20 sonnent et il entre en scène, son éternelle casquette vissée sur la tête, arborant fièrement une veste striée de lumières bleus électriques. Il n’en faut pas plus pour que le public explose. Il n’y a pas à dire ce Nekfeu est une bête de scène, il s’impose presque comme un gourou face à ce public prêt à faire tout ce qu’il désirera, en témoigne cet énorme pogo lancé pendant le morceau Tempête !

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D’abord seul il sera ensuite rejoint de son crew habituel composé de Doum’s, Mekra, 2zer Washington et Framal. Mais le public n’est pas au bout de ses surprises puisqu’il laissera également la scène à un rappeur bien connu des amateurs d’1995, Sneazzy. Autre invité inattendu, SPri Noir venu pour partager le titre Ma Dope avec Nekfeu.

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Le jeune rappeur présentera à ses fans ses chansons les plus populaires, allant de Reuf à Princesse en passant par Nique les Clones ou encore Égérie. Le concert ressemble à un joyeux bordel, une sorte de gigantesque soirée entre potes, c’est sans doute ce qui fait tout le charme de ce Nekfeu. Il profite, il ne se prend pas au sérieux et ça fait du bien ! Les spectateurs sont déchaînés, les pogos s’enchaînent sans relâche, les cris résonnent pendant de longues minutes et Nekfeu parait conquis par ces solidaires. Waar is da feestje ? Hier is da feestje ! scande le public d’une seule voix. L’artiste français ne comprend sans doute pas ces quelques mots, mais nul doute que la fête est bien ici, sur l’esplanade de la Citadelle de Namur ! Et la célébration continue pour se terminer en apothéose avec l’incontournable On verra. Nekfeu le répète, suivit par son public, il n’en a rien à foutre de rien et balance deux canots gonflables sur le public. Dans le premier il y a Doum’s et dans le second Nekfeu bien sûr. Tous deux surfent cette marée humaine avant de rejoindre la scène. C’est la fin d’un grand concert.

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© Skuds – Simon Fusillier

La tornade Nekfeu enfin passée, c’est un autre grand artiste qui prend place au théâtre de verdure. Changement de public désormais au Verdur’, une foule multi-âge attend ce grand séducteur qu’est Alain Chamfort. Un chanteur d’un tout autre genre mais au talent inébranlable, même après 50 ans de carrière. Alors que le présentateur Mickaël Miraglia demande un tonnerre d’applaudissement, on se prend quand même à jeter un coup d’oeil sur le ciel: au loin, des éclairs zèbrent la nuit namuroise. Mais Alain n’a pas peur et Chamfort est superbe.

La classe ne s’est pas envolée et, à l’heure où chaque concert est en bonus, le chanteur tient la forme. Et le public le lui rend bien sur Le grand retour ou La fièvre dans le sang. Mais le sexagénaire joue avec le feu, la foudre, et chante «Qu’y a de l’orage dehors». Les éclairs s’intensifient mais, sous un ciel d’apocalypse, Manureva tiendra bon ce soir. Jamais la pluie ne pointera son nez…

© Skuds – Simon Fusillier

Après Nekfeu, et Alain Chamfort, il restait encore un autre highlight à cette première journée : Louise Attaque. Et alors que le célèbre groupe français s’apprête à monter sur scène, le public patiente comme il peut. Un jeune homme grimpe sur les épaules d’un ami et initie un gigantesque clapping alors qu’un peu plus loin, un groupe d’ados, rapidement rejoint par d’autres spectateurs, revisite le répertoire des chants scouts ! Mais bientôt, le groupe tant attendu entre en scène sous les applaudissement de son public. Première chanson et non des moindres ; ton invitation. Il suffira de cette simple chanson pour que le public se replonge dans l’univers de Louise Attaque sans peine. Gaëtan Roussel, Robin Feix et Arnaud Samuel n’ont rien perdu de leur superbe c’est un fait ! Ils enchaînent leurs titres, ceux du passé, ceux du présent et même ceux du futurs. Tu Dis Rien, Arrache-moi, Les soirées parisiennes, Léa mais aussi Avec le Temps et Anomalie pour les plus récentes. Évidemment, ils termineront avec la célébrissime J’t’emmène au vent, embrasant le public pour une dernière danse. Mais nous ne les laisserons pas nous quitter comme ça et ils reviendront pour un rappel virevoltant avant de disparaître. Encore un énorme concert pour terminer cette première journée haute en couleurs.

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© Skuds – Simon Fusillier

Dimanche, non pas une mais deux cerises sur le gâteau…

Dimanche, 12h40, nous voici déjà de retour à la Citadelle de Namur pour entamer une nouvelle journée de ces Solidarités. La chaleur se fait moins oppressante que la veille et c’est tant mieux, les festivaliers souffriront moins et profiteront encore plus d’une programmation moins urban pour cette seconde journée.

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© Skuds – Simon Fusillier

En ce dimanche ensoleillé, nous entrons immédiatement dans le vif du sujet avec un jeune artiste ultra-talentueux tant sur une scène que derrière les caméras ; Mustii. Si le public se fait encore discret en ce début d’après-midi, c’est tout de même une foule dense qui se balancera au son de ses chansons riches et intelligentes, survolées par sa voix puissante. Ce concert est une véritable réussite, un knock-out savamment asséné par un artiste au charisme indéniable. La fin de son set puissant se terminera d’ailleurs en véritable triomphe alors qu’il interprète Feed Me. Le public est conquis, Mustii aussi. Il veut même revenir et nous n’avons alors qu’une seule chose à répondre à ce jeune homme qui a d’ores et déjà marqué notre année musicale, c’est quand tu veux !

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© Skuds – Simon Fusillier

La suite se fait lumineuse du côté du théâtre de verdure avec un artiste simple aussi adorable que brillant. Il a abandonné une carrière dans les affaires pour réaliser ses rêves musicaux et il a bien fait car ce qu’il offre dans ses chansons se révèle être un véritable anti-dépresseur. Grandgeorge est attendu par un public venu en nombre, et déjà, nous nous apprêtons à l’adorer encore plus. Il arrive sur scène, pieds nus, sa guitare à la main et, tel un chef scout il entame son concert un large sourire fendant son visage. How Long, So Fine, So Logical, les chansons s’enchaînent et sa bonne humeur est contagieuse. On ne peut qu’osciller de la tête ou carrément se balancer, gagné par cette énergie douce et sans pareille qui ne peut laisser indifférent. Baignés par ce soleil, au cœur de ce merveilleux écrin de verdure, on pourrait l’écouter des heures durant, tout sourire, sans jamais se lasser. La recette du bonheur, notre petit doigt nous dit qu’on l’a trouvée.

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© Skuds – Simon Fusillier

Du côté de l’esplanade, changement de style avec Féfé. L’énergie est toujours au rendez-vous et cet artiste solaire nous offre un bien beau concert, encore un ! C’est alors que nous apprenons qu’un changement de programme s’est opéré. À mon grand dam, Tiken Jah Fakoly ne viendra pas. Ses deux vols ont été annulés par Air France. Pour le remplacer, nous avons droit à la crème de la crème du hip-hop belge ; Starflam. Sur scène, ils prouvent que la grande époque de Starflam est encore loin d’être révolue et ne fait que continuer ; leur énergie embrase sans peine le théâtre de verdure plein à craquer. Et dans le public déchaîné, les fans de la première heure se mêlent aux plus jeunes gens découvrant ce groupe de rappeurs explosifs. Et explosive, l’ambiance l’est lorsque retentissent des titres phares comme El Diablo. Ce concert n’était pas prévu et il n’en était que plus savoureux !

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© Skuds – Simon Fusillier
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© Skuds – Simon Fusillier

Sur l’esplanade, c’est une grande chanteuse qui fait alors face au public des Solidaires. Du haut de ses dix-huit ans, Marina Kaye livrera un show impeccable et soigné. Le talent est là, la voix aussi, sans aucun doute, il ne lui manque que l’originalité pour nous convaincre pleinement.

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© Skuds – Simon Fusillier

Du côté du Maquis, c’est une jeune formation belge des plus prometteuses, Ulysse,  qui s’apprête à nous faire voyager au son d’une pop métissée, mêlant guitares et musique électro. Énergie et envoûtement sont au programme. Les trois musiciens sont en phase avec un public bien présent. Le soleil semble imprégner leur musique et alors que les spectateurs dansent, comme envoûtés, Ulysse habite véritablement la scène. Un bien beau moment !

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© Skuds – Simon Fusillier
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© Skuds – Simon Fusillier

La suite du programme reste belgo-belge avec une chanteuse qui ne cesse d’enchanter partout où elle va. Les festivals de cet été se la sont arrachées et pour le plus grand plaisir de ses fans namurois, elle revient pour la deuxième année consécutive sur la scène de l’esplanade. Le public l’attend déjà avec impatience, certains depuis plus d’une heure, cette Alice on the Roof dont l’ascension semble sans bornes. Lorsqu’elle arrive, dans son costume scénique étrange; le visage coloré en rose et blanc, le public explose de joie. Et elle se met à chanter de sa voix si particulière, emmenant le public avec elle pour un voyage plein de paillettes et de couleurs. Tant du côté du public, que du côté de la chanteuse, l’engouement est bien présent. Alice est heureuse d’être là elle le montre, pourtant son concert reste facile, à la lumière de son premier album. Une sorte de melting-pot de sons rappelant d’autres artistes (Oscar and the Wolf) et d’autres époques (les 80’s, avec en bonus une reprise d’… ABBA!) manquant cruellement d’originalité. Mais tout de même, il faut avouer que ça marche et que lorsqu’on met son objectivité de côté, on passe même un bon moment.

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© Benoit Demazy

Si les Innocents sont sur le point de découvrir la foule du théâtre de verdure, nous décidons de le déserter. Préférant pointer notre nez du côté du Magic Mirrors pour un show unique qui, il faut bien l’avouer, nous vendait du rêve depuis la diffusion de la programmation ; le Magic Stoemp de Marka et ses amis, rendant hommage à Bruxelles. Véritable paroxysme de la belgitude, ce concert, mené de main de maître par Marka, à la fois joyeux et comique captivera le public pendant plus d’une heure. Les invités ont répondu présent à l’invitation du chanteur bruxellois et ont apporté leur patte à ce moment festif et rock’n’roll. Marie Warnant, Akro, ainsi que Laurence Bibot, la femme la plus drôle de Bruxelles selon les dires de son mari (qui n’est autre que Marka), ont ainsi foulé la scène du Magic Mirrors. Véritable moment fort de ce show; Roméo Elvis étant venu partager la scène avec son paternel pour un mythique Bruxelles Arrive Juste après, ce Magic Stoemp se terminera en apogée avec tout le monde sur scène dont l’inénarrable Dop manquera de finir la soirée en strip-tease !

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© Alexis Seny
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© Alexis Seny

Déjà, la fin des Solidarités se fait sentir et nous rejoignons l’esplanade pour un dernier concert qui fait lui aussi rêver, Alain Souchon et Laurent Voulzy. Alors que nous patientons parmi la foule dense, l’écran à côté de la scène s’allume et le désormais célèbre jingle des Solidarités résonne, annonçant une énième capsule vidéo mettant en scène une célébrité s’exprimant sur un problème de société. Cette fois, c’est le logo d’Amnesty International qui apparaît et une vidéo est lancée. Une vidéo ayant pour crédo cette phrase simple qui prend tout son sens dans notre monde actuel ; « L’humanité surgit d’un regard. Ouvrir les yeux, c’est la rencontrer ». Nous assistons à plusieurs rencontres entre des réfugiés et des citoyens belges. La vidéo est percutante et nous laisse pantois, les larmes aux yeux. Le public applaudi, visiblement touché. C’est ça aussi les Solidarités ; de l’engagement.

Cette parenthèse refermée, les deux monuments de la chanson française que sont Voulzy et Souchon peuvent réchauffer nos cœurs. Le public est bien différent de la veille, des connaisseurs à en croire les chants qui s’élèvent, accompagnant les deux chanteurs dans leur medley gigantesque et exaltant. La setlist est particulièrement bien choisie, voyageant à travers les époques, explorant les répertoires de ces deux artistes admirables. Ainsi nous entonnons J’ai dix ans, La fille d’Avril, Et si en plus il n’y a personne, Jeanne, Sous les jupes des filles, Le soleil donne, Le coeur grenadine mais également la sublime Ballade de Jim et l’incontournable Rockollection pour un deuxième rappel.

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© Alexis Seny

Les deux compères sont fidèles à eux-mêmes, toujours aussi fringants. Si Voulzy se trouve renfrogné dès le début du concert, rapidement le public lui transmettra par son implication un sourire des plus resplendissants. Quant à Souchon il restera cet éternel gamin hyperkinétique auquel on est habitué ! Ce concert était un très beau moment, une belle redécouverte de ces deux immenses artistes entre lesquels l’alchimie est parfaite. La cerise sur le gâteau de ces Solidarités qui cette année encore ont tenu toutes leurs promesses !

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© Alexis Seny
Skuds - Les Solidarités Jour 1 (39)
© Skuds – Simon Fusillier

Photos de Skuds :

Photos de Benoit Demazy :

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