Lorsqu’on lui demande de quoi il souffre exactement, Richard répond qu’il est atteint du syndrome « DMD », l’acronyme de » Dieu me déteste « . Car Richard en veut beaucoup à ce Dieu qui a décidé, que lui, ado de 17 ans, finirait sa courte existence dans un centre de soins palliatifs surnommé le Terminus.
Dans la solitude de sa chambre, Richard se rassure en pensant aux choses dont il n’aura pas à s’inquiéter, et pour cause, comme trouver un job, divorcer, surveiller son poids et son cholestérol… Et bizarrement cela lui fait du bien.
Et puis il y a Sylvie, sa voisine de chambre aussi mal en point que lui et avec laquelle il fait les 400 coups et dont il tombe amoureux. Parce que même si il lui reste peu de temps, Richard veut vivre à fond, au maximum tout ce que la vie lui réserve encore.
L’auteure de ce joli livre a voulu rendre hommage à tous les gamins qu’elle a croisé lorsqu’elle courait les hopitaux pour rendre visite à son fils lui même malade. Et elle le fait magnifiquement, sans verser dans le pathos et sans chercher à tout prix à titiller nos glandes lacrymales.
Et il est certain que ceux qui ont aimé le roman « Nos étoiles contraires » de John Green abordant un thème similaire, adoreront ce livre. Un livre, qui bien que traitant d’un thème difficile, déborde de vie, d’humour, et d’espoir.
Une critique de Pascal Étienne
Titre : Dieu me déteste
Auteur : Hollis Deamon
Genre : Drame
Editeur : 10-18
Collections : Littérature étrangère
Nbre de pages : 240
Date de sortie : 7 mai 2015
Prix: 7,10€