Mercredi, outre le concert tant attendu de Great Mountain Fire, les Nuits Botaniques proposaient aux festivaliers une autre soirée un peu spéciale, celle du vingtième anniversaire de 62 Tv Records, qui a vu défiler sur scène des étoiles montantes de la scène belge comme Paon, mais des valeurs sûres également avec le retour de Mad Dog Loose. Une série de concerts éclectiques qui a conquit un public présent en masse.
Alpha Whale
C’est le groupe Ostendais Alpha Whale qui a ouvert le bal au cœur de la Rotonde, présentant son nouvel album sortant dans les bacs le lendemain. Avec leur surfpop travaillée et un rien psychédélique, on s’étonne qu’ils aient grandit au bord de la Mer du Nord. En effet, le groupe a tout des grands du genre; une nonchalance singulière, un charisme rétro infaillible et surtout une musique qui transpire le soleil et qui a réussit à nous transporter à des lieues de notre chère Bruxelles en l’espace de quelques chansons. Un coup de cœur? Certainement!
Paon
On ne les présente plus… Le groupe renaissant des cendres, pas vraiment consumées puisqu’ils reviendront, de Lucy Lucy et des Tellers n’en était pas à sa première scène ce soir-là et une chose est sûre; ils ont fait du chemin depuis leur premier EP! Revenant en début d’année avec un premier album, Paon a de quoi impressionner et sur scène, c’est bien ce qu’ils font. C’est donc assisté d’une chorale de sept demoiselles que le quatuor est monté sur scène. Ces sept choristes rencontrées une semaine plus tôt lors de leur concert aux Aralunaires, Paon ne pouvait résolument plus s’en passer. Et ils ont vu juste. L’harmonie est parfaite et les voix cristallines apportent une touche supplémentaire de douceur à ces mélodies déjà envoûtantes. Charmant et étonnant, voilà de quoi résumer ce concert particulier dans ce lieu magique qu’est le Grand Salon, où le groupe à évoluer devant le magnifique orgue de Walter Hus, rien que ça!
Mad Dog Loose
Retour à la Rotonde pour un changement radical de genre avec dans anciens de 62 Tv: Mad Dog Loose. Anciens car c’est au début des années 90 que le groupe est apparu avec un premier album, Material Sunset. Et c’est il y a peu que le groupe est réapparu, sous la forme d’un trio cette fois. Sur scène, leur rock convint, notamment par ses touches de violons, apportant une légèreté inattendue. Un retour exquis qui a conquis les connaisseurs du groupe présent dans la salle…
Italian Boyfriend
De nouveau, virement à 360 degrés, mais on n’y est désormais habitué! C’est au tour d’Italian Boyfriend de nous emporter dans le tourbillon de sa pop édulcorée. Le groupe, composé notamment de César Laloux, le batteur de BRNS, livre tout de même un bon concert malgré un manque de répétitions certain. Mais on leur pardonnerait tout, tant leur univers est charmant, bercé par de délicieuses harmonies vocales. Ils nous présentent alors leur premier EP, se permettant même de terminer sur une note plus douce, avec cette nouvelle composition, nous faisant découvrir une autre facette de leur pop, plus douce cette fois.
Mujeres
Etape espagnole à la Rotonde avec un quatuor espagnol à l’accent plus que charmant, Mujeres. Le groupe ne tarde pas à envoyer au visage de son public, cette énergie aussi bouillonnante que dépaysante. Wahou… L’expérience est prenante; aucune occasion de souffler une fois pris dans cette explosion de dynamisme tellement libérateur. Leur rock garage s’avère être un véritable remède à la morosité, et au fil des morceaux, tous plus endiablés les uns que les autres, c’est une véritable vague de bonne humeur qui se transmet dans la salle. En bref, Mujeres c’est le charme catalan incarné dans des riffs extraordinaires, très américains. Une bien belle manière de fêter un anniversaire, donc, avec une bonne dose de fun…
Spagguetta Orghasmmond
Et c’est avec le grain de folie de Spagguetta Orghasmmond que se terminera cette soirée haute en couleurs. Le groupe ne faillira pas à sa réputation, livrant une prestation aux allures de happening très singulière.
Par Alizée Seny
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