Le « Docteur » Guy Verlinde et son blues curateur intimiste a enchanté le GC De Linde !

Toute personne qui s’intéresse un tant soit peu à l’univers du blues en Belgique a certainement déjà entendu parler de Guy Verlinde. Notre plus célèbre bluesman belge était en concert intimiste vendredi dernier au GC De Linde à Haren, organisé par la sympathique équipe du Toogenblik. Flanqué de son harmoniciste l’excellent Olivier Vander Bauwede, le musicien gantois y a donné comme à son habitude un concert formidable, joignant émotion et sens inné du contact avec le public à son jeu de guitare flamboyant et à la chaleur de sa voix bluesy .

Voilà maintenant plusieurs décennies que l’artiste domine la scène blues en Belgique et qu’il tourne un peu partout en Europe avec son groupe The Mighty Gators dans les plus prestigieux festivals et clubs comme Blues Peer, the Ancienne Belgique, De Roma, Cognac Blues Passions, Moulin Blues Ospel, Vienna Blues Spring Festival, ou OLT Rivierenhof. Il a aussi partagé la scène avec la plupart de ses héros comme B.B. King, John Fogerty, Tony Joe White, Santana, John Hiatt, Canned Heat, Jeff Beck, …

On connait bien évidemment sa réputation de performer énergique qui peut facilement électriser un public, mais l’homme adore aussi se produire en set acoustique de manière plus intime et nous chanter ses titres qui parlent de blues, d’espoir, d’amour, de désespoir, ou du pouvoir de la musique sur l’être humain. C’est dans cette configuration « près de l’os » et armé de sa guitare acoustique et d’un résonator qu’il se produisait cette fois en duo avec le magicien Olivier Vander Bauwede à l’harmonica.

Guy démarre le concert avec « All is Forgiven »  titre tiré de son dernier album, et le ton est donné : on est ici face à un storyteller qui durant nonante minutes va agrémenter ses chansons d’anecdotes savoureuses pour notre plus grand plaisir. Citons en exemple cette histoire touchante au sujet du titre « Baby I’m your man » écrit pour son père qui a retrouvé l’amour à un âge avancé, titre qu’il a dû traduire en patois flamand sous le titre de « Keppe, ‘k zien ier voe joen  » afin que celui-ci puisse en comprendre les paroles, et dont la version en patois a finalement touché plein d’auditeurs un peu partout dans le monde.

S’en suivent une multitude de titres tout aussi formidables les uns que les autres comme « Play your blues », « Ain’t nobody gonna hold me down », une reprise de son maître Bob Dylan, « Reckoning blues », « Sacred Ground » et bien d’autres.

Guy Verlinde fait partie de ces musiciens talentueux et éminemment sympathiques qui par leur musique et leurs prestations live vous redonnent le sourire, même si votre moral est au plus bas. Comme il aime le répéter à tous ses concerts, le blues n’est pas une musique déprimante qui chante la souffrance et la tristesse, c’est un vrai médicament pour l’âme de celui qui l’écoute.

Et aller rencontrer le « docteur » Guy Verlinde en concert, reste toujours une bonne thérapie quelle que soit l’humeur dans laquelle les embûches de la vie vous ont plongé.

Un nouvel album « Standing in the light of a brand new day  » est en préparation et sortira dans les bacs fin aout, vous pouvez déjà le pré-commander via le site de l’artiste icihttps://www.guyverlinde.com/index.html

Jean-Pierre Vanderlinden

Répondre à Axel Tihon Photographe @ Phta Photo Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.