Dancing with Billy Idol ! Quelques heures après le premier match victorieux des Diables, Forest National accueillait dans son chaudron l’ex-leader de Generation X

Après un retour en grâce en 2014 avec la sortie de l’excellent album « Kings & Queens of the Underground » et un arrêt mémorable dans notre petit pays au Cirque Royal de Bruxelles, Billy Idol était de retour chez nous, ce 18 juin, pour un concert à Forest National. À 62 ans l’ex-leader de Génération X a toujours la pêche et n’a pas eu de mal à combler ses fans venus plus nombreux qu’au Cirque il y a quatre ans. 

Billy Idol © Jean-Pierre Vanderlinden

Pas de première partie de prévue ce soir, le concert est prévu exceptionnellement à 21h, coupe du Monde de football oblige, afin que chacun puisse suivre tranquillement Belgique-Panama avant de se rendre au temple bruxellois du rock. À l’heure prévue, Billy Idol déboule sur scène entouré par un band d’excellents musiciens : Stephen McGrath, Billy Morrison, Erik Eldenius, Paul Trudeau et le guitar hero Steve Stevens, son vieil acolyte, dont le jeu de guitare monstrueusement étincelant va nous scotcher durant tout le show. C’est avec « Shock To the System » suivi de « Dancing With Myself » que le bellâtre aux cheveux peroxydés démarre un set de quinze titres, rappel compris, parmi lesquels on trouve une cover des Doors, « L.A Woman »n et un seul et unique titre de Génération X, le précité « Dancing with Myself ».

Billy Idol © Jean-Pierre Vanderlinden

Musicalement ça sonne bien furieux, le punk rock d’antan faisant place aujourd’hui à un rock hard bien juteux qui vous remue les tripes, mais ça, hormis si vous êtes resté cloitré dans un couvent durant plusieurs décennies, vous le savez déjà. Très expressif, Billy Idol se démène comme un beau diable et se prête au cours des titres à un festival de mimiques plus rock les unes que les autres.

Et dès qu’on quitte des yeux le charismatique frontman on est irrémédiablement attiré par le jeu de guitare flamboyant de Steve StevensCoiffé comme un corbeau et peinturluré comme un vieille pute qui aurait tout vécu, le gratteux prodige aux ongles vernis est éblouissant de dextérité et nous balance des solos à vous faire ressusciter un mort. Et lorsqu’au deux tiers du show il nous propose un  intermède flamenco en clin d’oeil à son album « Flamenco a Gogo » sorti en 2000, on reste admiratif devant la qualité énorme de son jeu.

Billy Idol © Jean-Pierre Vanderlinden

Dans une grosse ambiance, les titres s’enchaînent percutants et irrésistibles, jusqu’à une trilogie finale idéale composée de « Whisky & Pills », « Blue Highway » et « Rebel Yell » repris en choeur par la foule. Ce classique assassin nous laisse sans voix avant que notre homme ne revienne sur scène pour un rappel sulfureux composé de «White Wedding» et «Mony Mony» (emprunté  au groupe des 60’s Tommy James & The Shondells) avec lequel il a pris l’habitude de clôturer ses shows. Un dernier salut à ses fans, et Billy, couvert de sueur, quitte la scène définitivement pour ce soir. On regrettera le peu de titres de Generation X joués ce soir et on aurait aussi aimé entendre « Ready Steady Go » ou « King Rocker », ainsi que des petits joyaux comme « Sweet Sixteen » ou « Postcards from the Past », mais on ne peut pas tout avoir !

Billy Idol © Jean-Pierre Vanderlinden

Alors, Billy Idol, reste-t-il toujours aujourd’hui une valeur sûre ? Indéniablement. Le concert de ce lundi fut de très bonne facture, et tant que l’ex-frontman de Génération X continuera de nous donner autant de lui-même et d’être si bien entouré, je continuerai inlassablement à être présent à ses shows.

Car qu’on le veuille ou non, Billy reste une Idol !

Jean-Pierre Vanderlinden.

Setlist:

  1. (Generation X song)
  2. (The Doors cover)
  3. Encore:
  4. White Wedding/ Mony Mony (Tommy James & the Shondells)

Le concert en images…

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