L’inconcevable a rattrapé les belles et True Stories : merci et peace, Avicii

La musique, il n’y a pas à dire, c’est la vie. Encore plus, si, comme moi, il vous est arrivé de laisser aller vos doigts sur les platines, que vous avez mixé et fait danser des gens. S’il vous est arrivé, d’un côté comme de l’autre de la scène, de vous sentir inclus dans cette famille, il ne fallait pas oublier de dire…

…MERCI AVICII 

… pour les magnifiques morceaux qu’il a composés. Il y a des dizaines, voire des centaines de chansons sur la toile pour oublier notre chagrin et faire chanter la vie .

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J’avais commencé à regarder le film AVICII: TRUE STORIES bien avant le décès de ce jeune prodige. Juste comme ça, parce que j’aimais sa musique. C’était l’occasion de voir sa progression, depuis sa chambre d’ ado jusqu’à des mega-scènes comme Tomorrowland. Seulement, je n’avais pas regardé l’entièreté du film.

La fin de ce documentaire, c’est finalement, une triste nouvelle qui m’a poussé à la regarder. En apprenant le décès de Tim Bergling (alias Avicii),  j’étais vraiment triste, au point d’avoir les larmes aux yeux. Je me suis donc penché à nouveau sur le document, question de recapturer un peu d’énergie des superbes hits de l’artiste.

Le film est très bien fait, la caméra est toujours là et montre bien ce qu’était sa vie et surtout, c’est ce qui va me marquer le plus, l’anxiété, le stress et l’énorme pression qu’Avicii se mettait et qu’on lui mettait. Il dit ainsi, à un moment : « Les fans étaient super-heureux et moi j’étais super-mal. Les concerts n’en finissaient pas. Quand j’avais envie de taper dans les murs, je m’arrêtais deux mois mais je n’arrivais pas à me détendre en pensant aux nouveaux concerts qui approchaient. »

Bien évidement il profite aussi de très bons moments mais on sent tout au long du film que, franchement, sa place est bien plus dans un studio à composer et produire des hits, et pas de se promener sur les routes, faire des centaines de concerts à la chaîne . Les problèmes de santé ne l’aident pas et se soigner dans ses conditions est un défi en plus, on comprend de suite que c’est le moment d’arrêter et de faire une pause, ce qu’il fera à plusieurs reprises, pour finir par dire: « stop j’arrête les concerts ».

Bien sûr, maintenant, on va voir les DJs pour faire la fête entre amis, et ils incarnent des vedettes comme les autres. Mais dans cette transmission directe du sens du rythme, il ne faut pas oublier les hommes de l’ombre qui managent l’artiste et dont le but est de faire du business, de faire vivre l’artiste. Dans un monde où l’on n’achète plus spécialement des albums. L’alternative ? TOURNER, sans relâche (813 lives en 6 ans pour le dj suédois) pour remplir les poches. Et si ce n’est pas spécialement ton truc, tu risques bien de te faire démonter petit à petit.

AVICII a payé cher, de sa vie même, cette pression, il a raccroché son casque, ses platines ne tourneront plus. Ce que certains espéraient être une pause est devenu éternel. C’est fini… et dire qu’il avait que 28 ans et toute la vie devant. Quel désastre.

J’en tire au moins une leçon : celle de respecter les artistes, de comprendre qu’au-delà de la vitrine du spectacle, ils sont des être humains avant tout et, peut-être même, plus fragiles que d’autres. Ne leur prenez pas leurs âmes pour le profit, ils savent ce qui est bon pour eux et ils vivront plus heureux, plus longtemps et pour le bonheur de tous. On ne peut pas sacrifier le processus créatif au profit.

Regardez le film, il est sur NETFLIX et n’hésitez pas à nous laisser votre ressenti sur la page Facebook. Bon film, peace AVICII.

Crédit photo : Avicii Facebook page les photos ont été spécialement choisies pour l’ article

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