À l’heure où sort le troisième et dernier épisode des aventures palpitantes (?) d’Anastasia Steele et Christian Grey, la franchise « Cinquante Nuances » vient de dépasser la barre du milliard de dollars de recette dans le monde, en seulement trois films, d’un budget moyen de… cinquante millions de dollars. Adapté du roman érotique du même nom et écrit par la Britannique E. L. James, précédé de « Cinquante Nuances de Grey » et de « Cinquante Nuances Plus Sombres », Cinquante Nuances Plus Claires a vu certaines de ses scènes être tournées à Nice en même temps que l’attentat du 14 juillet 2016, ayant fait 80 morts. Les membres de la production, eux, furent saufs.
Note : 7/20 (vu à l’Acinapolis Jambes)
Résumé: Pensant avoir laissé derrière eux les ombres du passé, les jeunes mariés Christian et Ana profitent pleinement de leur relation tortueuse et partagent une vie de luxe. Mais alors qu’Anastasia commence tout juste à s’adapter à son nouveau rôle de Madame Grey et que Christian s’ouvre finalement à elle, de nouvelles menaces viennent mettre en péril leur vie commune avant même qu’elle n’ait débutée.
Prêt pour une dernière fessée? Car Christian et Anastacia Grey, maintenant mariés, n’ont plus peur de rien. Quoique. Il suffit à Anastasia de dire à son petit lapin de mari le code « rouge » lorsqu’il va un peu trop loin, pour cesser dès lors toute activité, disons très coquine. Cependant, au-delà de leurs ébats amoureux, qu’au fond personne n’intéresse, une vraie menace guette ici ce couple de fortunés. Gare à leurs fesses, et chaud devant !
Voilà enfin (à vous de le prendre comme vous le voulez) sur nos écrans la fin des aventures « érotiques » super gnangnan inspirées de la série de romans de E. L. James, à destination des femmes en quête de libido. Pour ne pas changer le manque d’imagination de la franchise, on reprend, sans surprises, les mêmes ingrédients qui ont fait le succès des deux premiers films, auxquels on ajoute cependant de quoi fournir le bouquet final, et ainsi clôturer le gouffre abyssal scénaristique de cette trilogie cinématographique. Certes, on ne remet ici pas en question cette série de livres, mais bien le manque de relief de ces adaptations.
Toujours aussi mal écrit que ses prédécesseurs, cet épisode, sans mettre de côté sa romance à l’eau de rose, tente la carte du thriller pour en augmenter la tension (non pas érotique) de son récit. Sauf que cela ne fonctionne pas, la faute à une mise en scène chiquée, où tout est de luxe… et superficiel. Car « Cinquante Nuances », c’est avant tout un produit marketing de l’extrême, où chacun y va de sa monnaie pour y faire sa publicité. Et, à vrai dire, on y croise davantage de voitures en pleine démonstration de leur conduite fluide, que de bout de tétons. C’est dire ! Mais au moins, en termes de bande-originale, on n’a vraiment pas de quoi se plaindre.
Mais qu’ils se rassurent: les aficionados seront comblés par ce final, un peu mieux fourni que les autres, ne fût-ce qu’en scènes intimes. D’autant plus qu’il leur réserve un flash-back nostalgique merveilleusement niais. Bref, ils vécurent heureux, firent souvent l’amour, et eurent beaucoup d’enfants.
Toutes les critiques de Julien pour l’année 2018, ça se passe également par là !
Titre : Cinquante nuances plus claires
Pays : USA
Réalisateur : James Foley
Acteurs : Dakota Johnson, Jamie Dornan, Eric Johnson, Rita Ora, Luke Grimes, Victor Rasuk, Eloise Mumford, Jennifer Ehle…
Genre : Drame, Romance, Erotique
Durée : 106 min
Date de sortie : le 07/02/2018
Je le trouve super Gnangnan aussi! 😉