« Viens petite souris dans mon comic strip… » Elle est agréable l’invitation de Kickliy, énigmatique auteur de langue anglaise, qui nous invite à redécouvrir d’en bas l’oeuvre d’un des plus grands peintres impressionnistes que la peinture ait connu. Attention aux pièges et au gros matou de Monet, sinon la voie est libre, laissez flâner votre cœur de nénuphar.
Résumé de l’éditeur: Un jour de printemps, Musnet, un jeune garçon souris, vagabond et orphelin, arrive à Giverny. Dans le domaine du peintre Monet, il trouve enfin des amis, une famille et une raison d’être. Il veut devenir peintre ! Il travaille pour Rémi, un vieil écureuil peintre, qui, en guise de salaire, va lui apprendre son art. Il rencontre aussi Mya, une jeune souris au caractère affirmé, et sa famille qui vont le prendre sous leur aile. Musnet découvre le travail de Monet, mais aussi son chat qui le poursuit !
Chérie, j’ai rétréci les grands gamins, et ce n’est vraiment pas grave. Ça fait du bien parfois de ne plus être à hauteur d’homme et de se mettre à l’échelle des plus petits. Des souris par exemple. Emblématique témoin des secrets des hommes, la souris est l’animal idéal pour se glisser dans l’atelier d’un peintre prodige. Bon, Musnet n’y est pas encore, c’est auprès de Rémi, écureuil grognon et peintre chevronné, qu’il va faire ses armes (et pinceaux). Tout en découvrant toute la vie qui habite le jardin de Monet. Et notamment la charmante Mya qui lui montre les chemins secrets qui mène à l’atelier du vénérable maître.
Assez mignon et simple, c’est par Musnet qu’on découvre le travail de Kickliy, apparemment Américain qui ne souhaite pas en dire plus. Du moins si on en croit la Bédéthèque qui nous dit: « Kickliy est autre chose, une entité qui incarne la créativité sans limites et rapidement une soif de connaissance et de compréhension. Kickliy peut ne pas être humain. Kickliy est une énigme. »
Pour en savoir plus, on repassera, donc. Mais pour l’instant, l’aventure suffit à nous emballer. Et circuler à dos de souris à la conquête des toiles de Monet, c’est grisant et assez plaisant.
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