Interview avec Luke: « Je m’enlaidis devant les laideurs »

Cinq ans après l’album d’Autre Part, le groupe Luke revient avec un nouvel album « Pornographie » et des titres sans doute plus que jamais en colère et dénonciateurs. En concert aux Fêtes de Wallonie de Namur, nous avons profité de la rare occasion de les voir en Belgique pour rencontrer Thomas Boulard. Une interview sans concession d’un chanteur auto-critique qui ne fait pas joli mais juste. Plus que jamais.

Bonjour Thomas, vous êtes ici à Namur, vous avez repris la route des scènes depuis quelques semaines, après cinq ans d’absence. C’était quoi, une pause ? Un besoin de souffler ou de se retrouver ?

C’est marrant, les gens sont toujours gentils avec nous, les artistes. On nous dit : « Vous n’êtes pas trop fatigués? ». Ce n’est pas vraiment ça, ça demande du travail ce qu’on fait. C’est un artisanat très exigent, le rock français. C’est plus long que pour faire David Guetta, par exemple. Ou même que pour faire de la musique en Anglais. C’est un long processus qui demande beaucoup de cerveaux différents. Il faut aiguiser des sentiments complexes pour y arriver, mélanger colère, colère froide, le mépris. Après, tout dépend aussi de l’exigence que tu as vis-à-vis de toi-même.

La colère, on va y venir. Sur votre précédent album, il y avait une chanson comme « Fini de rire », c’était donc vraiment vrai ? Sur ce nouvel album, on sent que vous n’avez plus le cœur à rire, vous exposez et explosez votre colère non ?

En même temps, c’est compliqué d’écrire des choses jolies à notre époque. Il y a un désordre artistique, puis c’est une question de contexte. Le contexte, je ne vois pas comment on pourrait y échapper. À part peut-être en faisant des bandes-son de pubs Ipod. Après, chacun a sa responsabilité morale vis-à-vis de son art. Je ne dis pas que celle de Luke est plus ou moins haute, ou plus ou moins bien, et je ne juge pas les autres. Mais chacun a ses exigences et je crois qu’on a quand même une responsabilité morale. Nous sommes dans des démocraties prospères, on a la liberté de parole et il faut bien l’utiliser.


On vous sent fruit de votre temps avec une musique, des paroles qui n’ont eu de cesse de coller à leurs époques. Ici, même si l’album a été enregistré avant, on a une chanson comme « Quelque part en France » qui évoque la haine qui se propage notamment avec le FN. Et qui tombe plutôt à pic alors que nous connaissons dans nos pays une crise migratoire allant de paire avec les discours haineux.

Je ne suis pas devin. Mais là, on vient de voir les images, en France, des habitants Luke - concert Fêtes de Wallonie - par Skuds (5)d’une petite ville qui se réjouissent de l’expulsion de Roms. Et qui s’ils pouvaient leur cracher dessus le ferait. Je l’ai repostée sur Facebook en titrant « Quelque part en France ». Mais oui, il y a un enlaidissement du monde. Bon, je ne demande pas que les choses soient cliniques et blanches, ce n’est pas ça. Mais je hurle parce qu’on tente de nous imposer un ordre moral, qui pour moi cache un désordre profond. On tend à nous imposer des valeurs qui cachent leurs contraires derrière, uniquement pour une idolâtrie pour l’argent, la technologie, mais jamais autre chose.

Je hurle et la langue française en rock me permet de dire des choses qui peuvent aller plus loin qu’une seule chanson de rock français. On peut utiliser ce genre de musique pour dire des choses qui dépassent le seul style. Et pour avoir un regard sur notre pays, peut-être sur l’Europe, sur ce qui nous parait être de la barbarie symbolique avec des relations sociales très dures. Le tout à l’heure où les gens ont assimilé le vocabulaire de la guerre dans leur vie de tous les jours. Ou même des rapports sociaux guerriers : on part « au combat » pour chercher un emploi, par exemple. Je pense que ceux qui vont faire deux heures de trajets en R.E.R. pour aller chercher un emploi hypothétique, le ressentent comme ça : il y a les gagnants et les perdants. Mon but n’est pas de dire « J’ai raison », peu m’en importe, mais de décrire et dépeindre une époque et d’être assez juste par rapport à sa peinture.

Une époque qui vous choque ?

Choquer n’est pas le mot. C’est un mot de rappeur pour enfant, ça. Je dis toujours : je pense que la vie est belle mais que l’époque est de merde. Et elle est d’autant plus complexe qu’elle revêt les habits de la sympathie, de la beauté, de la modernité. Il y a une longue litanie à ce propos et donc les gens croient que… Ce sont de vrais éléments de barbaries. Ce sont des sociétés de prospérité et on la paye très chère. On paye des guerres, on construit des armes, on écrase des gens, on pousse à l’individualisme, on pousse à la destruction de notre propre éco-système. Pour des raisons fallacieuses. Je vois autour de moi des gens malheureux. Et mon objectif est de mettre des mots pour les gens qui ne les ont pas. Pour dire la condition de ces personnes, leur mal-être ou leur colère.

Vous parliez du rock français, de faire les choses en français. Ici en Belgique, on est dans un pays où de plus en plus de chanteurs wallons et francophones optent pour l’Anglais plutôt que le Français. Ce jeudi soir, vous êtes le seul groupe (parmi une affiche constituée uniquement de francophones) à chanter en français.

C’est très important dans cette époque ultra-streamée, où on est en ligne et où chacun prend le même langage. Si un chanteur wallon chantait en Peul ou en Mandarin, je trouverais ça extraordinaire  et le métissage vaudrait le coup. Mais, j’ai l’impression qu’il faut chanter dans une neuve langue, de l’anglais, limite gloubi-boulga, vaguement Doctor House, que tout le monde peut comprendre. Je m’y refuse. J’aime beaucoup cette phrase de Roland Barthes : « La langue est fasciste mais quand, en plus, ce n’est pas la vôtre, vous êtes dominé. » Et ces gens-là sont complètement écrasés par une langue qu’ils ne maîtrisent pas et avec laquelle ils ne font rien passer.

« On est vraiment dans une époque bête. L’intelligence au service de la bêtise. »

Vous dites : « Il n’y a même plus de colère, génération MTV, génération somnifère ». Une pique pour la jeune génération ?

Je pense que, dans ce monde néolibéral qui a choisi la concurrence, on essaye de convaincre la population que c’est totalement naturel. Ça ne l’est pas et dans cette démocratie où l’on a la libertéLuke - concert Fêtes de Wallonie - par Skuds (7) de parole, nous avons une responsabilité morale à minima d’indignation. Nous devons nous renseigner sur ce qu’il se passe autour de nous et faire en sorte de le changer quand on peut. À l’inverse, les sociétés dictatoriales condamnent les opposants à la prison, au minimum, ou à la mort, pour les plus hardcores. Si ils parlent. Donc, on comprend qu’ils ne parlent pas.

Mais ici, dans nos pays, ne pas prendre la parole, c’est très grave ! C’est le début du processus de fabrication du consentement, de l’acceptation. Comme le disait Chomsky. Ce sont des dictatures subtiles. J’observe et je vois tous ces gamins qui font des études et des écoles de commerce pour arriver à quoi ? À gagner de l’argent ! C’est stupide ! Ces gens qui sortent d’écoles polytechniques pour aller pantoufler dans des start-up pour lancer, imaginons, une application qui mesurerait le poids des Américains obèses. Je trouve ça complètement con. C’est idiot. On est vraiment dans une époque bête. L’intelligence au service de la bêtise.

Il faut lire Bourdieu. Nous les artistes, nous faisons notre musique en fonction de nos constructions sociales. Moi, ce que j’essaye de faire, c’est de me déconstruire socialement et de ne pas chanter pour faire beau, poétique et esthétique mais d’utiliser le langage de la vie de tous les jours et le déconstruire en langage français.

Bourdieu, tous les sociologues dont vous parler, comment vous êtes-vous intéressé à eux ?

Par exigence morale de m’intéresser au monde qui m’entoure, de ne pas avoir de vérité sur la compréhension du monde qui pouvait m’entourer, de l’époque. Barthes, Bourdieu, Foucault, Deleuze, Chatelet, Camus, ce sont des gens qui m’ont accompagné. Ce n’est pas pour faire l’érudit, je n’en ai rien à faire? Ce que je veux dire c’est qu’en tant que chanteur de rock français, les gens nous regardent comme des petits cons qui font une musique de genre. Or, nous disons exactement la même chose que les sus-cités, mais pas sous l’angle sociologique ni sous l’angle technique, mais sous l’angle de l’imagination, qui est aussi importante que les autres – sinon il n’y aurait pas eu Orwell. Et cela nous permet de comprendre le monde. En tant que rockeurs français, on a l’impression qu’on dit des conneries parce qu’on est jeunes. Pas du tout ! Entre chaque album, chaque date, je prépare ma défense. Et je sais ce que je dis et pourquoi.

Le rock français, vous l’attaquez aussi !

Il est pornographique. C’est compliqué à passer en radio parce qu’il y a des guitares. J’ai vraiment l’impression d’être un acteur porno. Le rock est à la musique française ce que le porno est au cinéma. C’est dramatique.

Pornographie, qui est aussi le titre de votre nouvel album.

Entre autres. Ce n’est pas la raison principale, mais il y a de ça.

« Je suis comme les Femens, elles se mettent à poil devant les sexistes. Moi, je m’enlaidis devant les laideurs. »

Dans votre premier album, vous chantiez « Je n’éclaire que moi ». Ici, pour le coup, vous allumez tout le monde, non ?

Oui, mais pas de manière individuelle. Quelques phrases comme ça que je cite comme « la France à Drucker« . C’est de la poésie pas poétique pour cibler une certaine France, des gens qui s’estiment garants de l’ordre moral. Moi j’estime faire partie des gens qui boitent, perdent, sont de mauvaise réputation. Ce sont ces gens-là que j’embrassent et pour qui je hurle pour dire: nous existons et les Luke - concert Fêtes de Wallonie - par Skuds (2)choses que nous avons à dire sont aussi importantes que les vôtres! Même si on n’a peut-être pas l’apparence qui pourrait faire prétendre notre propos comme intelligent. Mon propos, là, est très explicite. C’est l’époque qui veut ça. Je suis comme les Femens, elles se mettent à poil devant les sexistes. Moi, je m’enlaidis devant les laideurs.

La France, pays présidé par François Hollande, de gauche et pourtant, vous chantez pourtant : « Putain, où est passé la gauche ? »

Il faut faire attention, cette phrase n’est pas forcément un propos que je pense. J’utilise des phrases qu’on entend tous les jours. Et « c’est la guerre » est une phrase de tous les jours. J’ai utilisé cette expression commune que tout le monde utilise pour dire tout et n’importe quoi et je l’ai remise en contexte.

Mais je pense que cela s’applique aussi à la Belgique. Vous avez le plan vigipirate, des mecs avec des famas dans les stations de métro, et vous vivez la guerre. Et vous êtes impliqués dans des guerres. À l’intérieur. À l’extérieur. Vous vous battez aussi. Vous subissez aussi une guerre économique et ça vous pénètre. Intérieurement, ça vous change ! Et vous devenez étranger à vous-même.

Je voyais le clip de cette chanson sur Youtube et beaucoup de commentaires y voyaient une patte à la Saez ou à la Noir Désir. Des références pour vous ?

Autant tous les copains, Eiffel, Deportivo… mais autant Saez, non. Pas assez écouté pour être honnête. Je connais de loin. Noir Désir, oui forcément. Sans eux, on ne serait rien, ils ont inventé toute notre grammaire. Après, bon, je n’écoute plus vraiment de musique actuelle. Mais ils restent une inspiration réelle, à assumer. La grammaire du rock français, c’est à eu qu’on la doit, à un point tel que sans eux, on ne serait pas là !

Après, on raccroche, on fait des liens, des comparaisons entre les groupes, tant mieux pour eux, moi je m’en fous. L’important est que je dise ce que j’ai à dire. Mais je pense que ceux qui ont vu débarquer ce clip, ça a du leur faire drôle, ils n’ont plus l’habitude.

Vous chantez aussi « Je veux être un héros », mais un héros très 2015, de ceux qui font la une des journaux et ne sont pas vraiment très exemplaires.

Ils ne sont surtout pas le Christ ! Ils sont en-dessous de lui. Enfin moi, je ne suis pas croyant. (rire) Mais, ce qui m’a fait écrire cette chanson, c’est de me mettre dans la peau du jeune ado qui toute la journée va fumer son pauvre joint sur les quais des stations de RER qu’il prend pour aller toucher le SMIC parce qu’il a vaguement une formation à Pôle Emploi. Et dans ces stations, il voit des affiches, 10 par 5, de mecs botoxés, à la peau orange parce qu’ils se font des UV toute la journée.

Non mais de quoi on parle ? C’est quoi cette indécence généralisée de ces types qui prétendent être des exemples. Les rockeurs anglais, les mannequins, c’est indécent ! Une chercheuse au FNRS, elle gagne à peine le SMIC ! Une institutrice aussi. C’est quoi ce monde ? Cette chanson, c’est pour remettre les choses dans leur juste valeur. Mais on est con et on bouffe tout ça, de la guerre économique, de la bombe atomique, on bouffe des mecs du haut de leur bling-bling. Ils sont là, ils boivent des cocktails, c’est super, c’est génial. Il est où le monde réel dans tout ça ? Vous vous prenez la réalité dans la gueule, c’est juste ça !

« J’avais perdu la vista »

Vous chantez les Indignés ?

J’ ai été touché par les mouvements espagnols et français, de voir qu’il y avait encore une jeunesse qui pouvait se bouger. Mais qui finalement a été balayée d’un revers de la main comme un mouvement de jeunes petits cons, agitateurs. Mais, c’est quand même un mouvement européen que je trouvais important et fort. Il faut que ces germes de blé soient replantés, que ça recommence constamment. C’est une chanson d’espoir.

L’album va paraître, les concerts reprennent, on voit qu’il y a un engouement. Le public est toujours là, non ?

Ce qui est sûr et dont je me suis rendu compte, c’est que je suis quelqu’un de très lent et que des disques comme Les enfants de Saturne ou D’autre part sont des disques que j’ai écrits trop vite. J’ai précipité les choses, trop de concerts dans les pattes. Je n’avais plus la vista que j’avais pu avoir surLuke - concert Fêtes de Wallonie - par Skuds (8) La Tête en arrière. Et la vista, c’est l’observation autour de soi. Moi, j’étais devenu un être irréel, que je condamne. Entre tous les concerts, où tout le monde me trouvait super.

Puis, on avait vendu beaucoup de disques de La tête en arrière. Moi qui n’avais pas une thune pour me payer une bière, d’un coup je pouvais payer le resto à mes potes. J’avais un voile autour de moi, je ne voyais plus le monde, en fait. Et, je pense qu’après D’autre Part, j’ai du me poser. Faire mes trucs, des chansons avec Jean Lamoot, faire mon album solo ? J’avais déjà le prochain album en tête et je devais me mettre en sous-sol, bosser bosser bosser. J’avais besoin de me ré-isoler pour me ré-appartenir.

Ça veut dire que vous avez toujours besoin de cette totale remise en question ?

Il fallait surtout être satisfait du point où on est, être juste par rapport à ce qu’on a en tête. Ce sous-sol me permettait de réfléchir plus en amont par rapport à la musique, de pouvoir effacer des choses et recommencer à zéro. Ne plus avoir une exigence commerciale qui rappelle qu’il faut sortir, sortir, sortir… L’économie, c’est bête par rapport à l’art !

Vous jouiez ce soir aux fêtes de Wallonie à Namur,  vous connaissez ?

Namur, non. Pour les fêtes, c’est très festif, c’est la teuf de tous les Wallons, non?

On voit certains concerts où tout est formaté, où les textes de interactions sont écrits à l’avance, j’imagine que ce n’est pas votre came ?

Je n’ai jamais écrit une ligne de ce que je peux dire au public. Mais je ne suis pas un grand parleur dans les concerts. Je dis déjà beaucoup de choses dans mes textes, et je ne peux pas mieux dire que ce que j’écris. C’est d’ailleurs pour ça que je fais un live-report, un compte-rendu sur Facebook, après chaque date. Pour ça, internet est utile, on peut déformater et écrire le moment.

Moi j’aime bien l’écrit, ça me permet de remettre mes idées au clair, de retrouver les sensations oubliées, enfouies après le concert. Et ça me permet de dire des choses plus intéressantes que ce que diront 95% des groupes en lâchant « Vous êtes là ? Ouaissss ». Mais, sinon tout est dans mes textes, j’ai passé un temps fou à les écrire. Et j’aime me concentrer sur la musique.

Que peut-on vous souhaiter alors que le cap des quinze ans de carrière est déjà franchi depuis un moment ?

Beaucoup de succès ? Non mais surtout de l’inspiration, c’est déjà pas mal, c’est rare. Surtout de nos jours.

Merci beaucoup Thomas, on vous le souhaite!

« Pornographie », cinquième album de Luke paraîtra le 09/10

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5 commentaires

  1. Aha Thomas l’a pas peur de ce qu’il dit x) L’influence de Saez ça m’aurait étonné aussi… Mais les Deportivo et Eiffel ça ça se sent !
    C’est con de plus écouter de rock français actuel par contre, y a des trucs excellents ces dernières années…

  2. Bonjour, je trouve Thomas ultra prétentieux et méprisant.
    Première question: on lui demande c’est quoi une pause et il tacle gratuitement Guetta et les groupes qui chantent en Anglais. Hors sujet.

    Deuxième question, il répond:  » je ne juge pas les autres « . Eh bien, si, mec, tu viens de le faire juste en haut.

    Troisième question:  » il y a un enlaidissement du monde  » dit il. Mon Dieu. C’était tellement mieux du temps des croisades. Ou plus récemment, en 39-45. :)) Je ne vais même pas dire à quel point surfer sur le buzz de cette famille rom me paraît nauséabond. On est dans la facilité et le lieu commun. On notera qu’il élude gentiment la question du FN, au fait! Quel courage!

    Quatrième question: je cite:  » [ la vie ] est d’autant plus complexe qu’elle revêt les habits […]de la beauté… ». Faudrait savoir, je croyais qu’on était dans la laideur?? Au passage, un tacle pour les rappeurs. 😉 Et encore beaucoup de lieux communs sur les méchants capitalistes, sur la méchante modernité… J’imagine que Thomas va jouer gratos et offrir des vynils, fermer sa page facebook, en signe de réelle protestation? Non? Ah bin mince. Pourtant il est là  » le grand Satan « . C’est Facebook.

    Cinquième question: là je pense que Thomas nous montre le summum de son mépris des autres. Quand on évoque les autres artistes qui ont joué sur la même scène que lui à Namur. Mais en anglais. « Et ces gens-là sont complètement écrasés par une langue qu’ils ne maîtrisent pas et avec laquelle ils ne font rien passer. » Parle pour toi, mec. Ces artistes ont des fans qui les suivent et quand bien même, merde, t’es qui pour parler comme ça?

    Je m’arrête là car le reste est un pêle mêle de tout et n’importe quoi.  » Génération MTV « , dit il, alors qu’il met des filles en bikini dans une vidéo sur la guerre. Hors sujet. Un peu comme les vidéos qu’on trouve sur MTV quoi. 🙂 Où les femmes à poils ou en bikini ont TOUJOURS une bonne raison d’être là hi hi. ( Je ris jaune ).

    Il se compare aux Femens, super, ces filles sont avides de buzz et de notoriété, elles sont extrêmiste et irrespectueuses du droit des autres à exercer leur culte. Bonjour la comparaison. Et enfin, le titre de l’album, « Pornographie », à lui seul, illustre la pauvreté, le manque de création. Sur tous les mots de la langue Française que tu aimes tant, Thomas, c’est celui ci que tu as choisi? Les Cure ne t’en veulent pas d’avoir copié, va. En revanche, moi je trouve que cela sied non pas à tes textes mais bel et bien à ta personnalité. Froide, méprisante et caricaturale. Bienvenue en 2015.

  3. J’aimais bien Luke mais la je trouve les chansons bcp moins bien, et le discours c’est vraiment racoleur et pompeux voir démago. Il critique la génération MTV mais « la sentinelle » ca passait en boucle sur MCM, il a du l’oublier. Après il dit des choses intéressantes mais il porte bien son nom Thomas, car le boulard il l’a choppé visiblement

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